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Les idées reçues sur le chat norvégien

Norvégien des villes ou norvégien des champs ?
Laisser sortir ou protéger ?

La race des chats des forêts norvégiennes  a commencé à se développer dans les années 1930, soit plus de 80 générations de chats sélectionnés pour leur esthétique certes, mais aussi, dans le cadre de l’élevage, pour leurs capacités à s’adapter à une vie proche des humains, pour leur gentillesse, leur facilité de manipulation, leur caractère souple, doux et flexible et leur faculté à vivre heureux dans un environnement clos ou limité d’élevage.
Avec une telle sélection, le caractère des norvégiens de 1930 et d’aujourd’hui a forcément évolué, de même que ses instincts. Et ce n’est pas forcément une mauvaise chose.
Qui a envie de dépenser plus de 1000€ pour un chat sauvage ?
Tout le monde veut un chaton tout mignon, tout beau, tout joueur avec qui faire plein de papouilles, non ?
Et puis le but des éleveurs c’est aussi que leurs chats, ceux avec lesquels ils vivent, vivent une belle vie et donc ne soient pas à fleur de peau du fait de leur environnement protégé.

Les chats d’élevage, les chats que les éleveurs sélectionnent et gardent en reproduction dans un environnement sécurisé, protégé des dangers, choyés pendant toute leur vie, abreuvés de jouets et de structures de grimpe sécurisées, ces chats n’apprennent pas à leurs chatons les dangers des prédateurs, des voitures, des habitations inconnues, des mauvais aliments, des humains malveillants etc.
Oui, le norvégien est resté majoritairement un grand chasseur mais c’est un chasseur des forêts et des grands espaces dépeuplés qui a su détourner ses débordements d’énergie dans la chasse au plumeau et à la souris en feutrine et dans les courses poursuites dans la maison et les escaliers.
Les chatons d’élevage ne sont pas armés pour être sacrifiés à nos villes ou à nos campagnes. En tout cas, pas sans apprentissage. Et encore …

Que faire alors ?
Dans un premier temps, garder à l’esprit qu’un chat vit en 3D. Même si votre logement n’est pas immense, vous pouvez concevoir un beau parcours de défoulement et de nombreux points de repos et d’observation en …. Levant le nez ! Les armoires, les dessus des meubles, quelques étagères bien placées, des caches en hauteur et voilà la surface exploitable démultipliée !
Ensuite, bien prendre conscience que le norvégien ne se satisfera pas d’une petite tape sur la tête quand vous rentrez le soir avant de l’oublier à côté de vos souliers. Lorsqu’il vous voit, il a besoin de votre attention, pleine et entière. De vrais câlins, de vraies parties de jeux, de vraies discutions. Il est facile à vivre mais pour son épanouissement, il faut lui offrir de votre temps. Vraiment.
Pour finir, si vraiment vous souhaitez le laisser sortir, il existe désormais plein de solutions pour sécuriser son environnement ou le garder malgré tout dans un périmètre réduit.
Filets pour les fenêtres et les balcons, colliers anti-fugues, promenades au harnais, jolis enclos pour le jardin, il y a l’embarras du choix !

Pour un autre éclairage, voici un lien vers les résultats d’une
étude sur le territoire des chats sauvages et domestiques publiée en 2011.
Attention, dans cette étude il est question de chats sauvages et de chats de gouttières, pas de beaux nonos sélectionnés depuis pas loin de 90 ans, et pas sur leur aptitude à éviter les voitures !

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